Etre un Master Coach, ça tourne beaucoup autour de la présence.

Être un Master Coach, c'est « maîtriser » quoi au juste ?

Cet été 2023, j’ai reçu le renouvellement de mon Master Practitioner EMCC, qui correspond au niveau supérieur d'accréditation de coach EMCC.

Ce renouvellement a été pour moi l’occasion de questionner le sens d'une accréditation.

De mesurer le chemin parcouru.

D’ouvrir à de nouveaux projets…

Ce renouvellement a aussi questionné la définition que je donne à cette séniorité.

Être un Master Coach, c'est quoi ?

Une reconnaissance officielle de certification / d’accréditation de Master Coach auprès de l’ICF ou de l'EMCC ?

Un certain nombre d'années, d'heures de pratique ?

Un certain nombre de clients ?

 

Pour moi, être un Master Coach, ça tourne beaucoup autour de la présence.

 

La présence à soi, la présence à l'autre.

Comment on équilibre la présence à soi et la présence à l'autre…

La belle présence commence par soi, car on ne peut pas être plus présent à l’autre qu’on ne l’est à soi.

L'occasion, donc de me rappeler quelques éléments qui soutiennent la présence dans ma pratique :

  • Définir un cadre clair de travail ensemble, basé sur la bienveillance et la curiosité.
  • Disposer d’un bon environnement (préparer son local …).
  • Pratiquer un rituel de centrage (ouvrir la fenêtre, respirer, boire, préparer la séance…).
  • Avoir une bonne hygiène de travail / de vie (dormir suffisamment… ceux qui me connaissent reconnaîtront un de mes points de vigilance 🤗).
  • Avoir travaillé ma posture de coach sur les aspects de confiance en soi, estime de soi et légitimité.
  • Pratiquer l’audace en acceptant l'inconnu, en osant expérimenter, en utilisant ce qui se passe dans le présent de la séance.
  • Oser me relier à mon intuition, me connecter à mes sensations internes, la présence à soi.
  • Utiliser l'humour comme une ressource supplémentaire.
  • Avoir travaillé mon désir de performance, de résultat, mes allergies, mes résonnances personnelles …
  • Avoir travaillé la position basse ou égale, en ne voulant rien pour son coaché et avoir appris à être plus à l'aise avec le fait de ne pas savoir.

Une belle occasion de remercier mes superviseurs pour leur accompagnement à la présence : ils reconnaîtront les points que j’ai travaillés avec eux 🤯. Marcel Gemme, Philippe Rogier, Marc Costermans, Marie-Madeleine Nyssens, Ayala Frisch

Et vous, comment nourrissez-vous votre présence de coach ?

Patricia Stas

Coach, psychologue et superviseur

http://coachingintelligence.be/pour-les-coachs-et-soignants/

Article posté sur Linked In à la rentrée 2023.